Pascal (département 95), 28/08/17
Les enseignants savent, même s’ils font parfois semblant de l’oublier ;-), qu’il existe autant de manières d’enseigner que de façons d’apprendre.
Ce qui rend si casse-gueule le pari d’enseigner, si vain le pari d’apprendre.
Si exaltants, les deux, aussi.
Ce que les Flos permettent au cours de leurs de stages comme lors de sessions individuelles, c’est que la confiance en soi ne le cède jamais à l’envie de (bien) faire, que la bienveillance offerte n’abdique jamais devant l’exigence attendue, que les progrès individuels ne masquent pas l’écoute collective.
Expérience rare où chacun est attentionné à chacun, où le stade franchi par l’un l’est par l’autre aussi, même si « ailleurs », plus ou moins avancé, où ce qui est donné est reçu pour être magnifié…
Trop lyrique ? Allez donc faire un tour à Pellan ! Le trou est perdu (on s’y perd), le café est lyophilisé, le ciel breton… breton, mais rien n’est chiche dans la démarche, tout est générosité, partage, respect - ça réchauffe, ça donne même de la saveur à un café sans goût, ça aide à se retrouver.
Pas mal comme programme, non ? Et quand on repart, puisqu’il faut repartir, on laisse un peu de soi, on a progressé à grands pas, on conchie (merci Rabelais) les tenants du haut-du-pavé qui ne font pas plus appel à ces deux merveilleuses pédagogues, à ces deux bonnes compositrices, à ces deux pertinentes concertistes que sont Flo et FloFlo…
On reviendra - goûter pour soi-même des plaisirs précieux puisque rares.
Sans désespérer que ceux qui savent, ceux qui programment, ceux qui journalent ouvrent enfin les yeux et permettent à d’autres oreilles, plus nombreuses, de profiter de ces instants musicaux joyeux et mélancoliques, traditionnels et fantaisistes, engagés et tendres que savent offrir les Diou Flo.
http://diouflo.com/francais/livre_d_or.php
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